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Pour notre newsletter de Noël, nous avons invité quatre personnalités du monde de l'art à évoquer leur relation aux œuvres d’art contemporaines et à nous confier leur wishlist pour les fêtes de fin d’année.
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« Déjà pourtant, le soleil, le vent léger, la blancheur des asphodèles, le bleu cru du ciel, tout laisse imaginer l’été, la jeunesse dorée qui couvre alors la plage, les longues heures sur le sable et la douceur subite des soirs . »
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L’exposition « Paradis artificiels » met en dialogue, de façon inédite, les peintures de Mathilde Lestiboudois et les dessins et sculptures d’Ellande Jaureguiberry, invitant à plonger dans des espaces fantasmés, propices au déploiement de sentiments contradictoires. Nous sommes convié•es à traverser métaphoriquement des zones incertaines, oscillant entre la scène de théâtre et l’autel votif, entre le bâtit et son ornement. D’une même délicatesse dans le geste qui les a façonnées ; d’une volonté identique de précision tout en accordant une importance aux qualités de la matière ; les œuvres de ces deux artistes activent une danse du regard, tantôt happé par les effets de profondeur et les détails, tantôt glissant sur les surfaces lisses ou poudreuses qui recouvrent le support. Elles nous logent dans un inconfort, un doute productif par lequel l’imaginaire comme la mémoire s’éveillent. Par-là, le familier ricoche sur l’inconnu, le réel s’entremêle avec la fiction.
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Les œuvres de Valérie Sonnier déploient un univers travaillé par les notions de présence et d’absence, dont les architectures aux ambiances nostalgiques sont traversées d'apparitions. Chaque projet s’exprime à travers trois médiums : le film, la photographie et le dessin. Valérie Sonnier s’intéresse plus spécifiquement à l’architecture des lieux qu’elle portraiture avec une précision d’orfèvre. Ce décor, théâtre des esprits et des vies qu’elle tente de capter et d’immortaliser, se dessine au graphite, au crayon de couleur et à la cire sur des pages de vieux cahiers d’école ou de compte, se filme à la caméra super 8 et se photographie à l’argentique ou en couleur, traces fantomatiques qui nous transposent sans cesse dans un espace-temps passé, comme cristallisé.
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L’exposition Letters from Utopia met en regard le travail de Marie Passa, photographe qui revendique l’action du temps dans sa création, et David Kowalski, peintre à la recherche d’intemporalité dont les images troublent par leur aspect photographique. Tous deux travaillent en nuances de gris et figurent des intérieurs vides non dénués d’une forme de présence. Ils créent des images mystérieuses et inquiétantes teintées de mélancolie. Si Marie Passa s’intéresse à des utopies réalisées, passées et abandonnées par l’homme, l’utopie de David Kowalski suggère un futur proche où la nature reprend ses droits.
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« J’ai situé ma maison dans un bois, loin de tout, comme un astre flottant au milieu de l’univers. Un bois nocturne, sauvage, mais calme et endormi. »
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Des intérieurs constitués de quelques meubles – une chaise, un lit, une table, un néon, des persiennes. Réduits à l’essentiel, les décors de Jean Gfeller se déploient comme des archétypes d’endroits familiers, d’habitations, de chambres, voire de salles d’attente. Ambivalents, ils façonnent un petit théâtre labyrinthique où portes et fenêtres n’offrent nulle échappatoire.
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Au départ, il y a la brouille : des images embrumées que la lumière amène à révéler ou faire taire, de la photographie venant autant pénétrer que résister au dessin, celle aussi d’un artiste féru de théâtre et de cinéma pour qui le non-choix disciplinaire fait légion.
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Profitons de la présentation d’œuvres de Martine Aballéa cet été à Razès pour nous remettre en mémoire les différents rendez-vous entre l’artiste et le Frac-Artothèque ces dernières années. Ces étapes ont abouti à la constitution d’un ensemble d’œuvres tout à fait remarquable pour cette artiste majeure qui développe depuis 45 ans une œuvre singulière, héritière de l’art narratif des années 1970, et pionnière dans sa façon d’articuler passé et futur, de mettre en scène des faux-semblants pour s’approcher de la réalité par la fiction.
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Comme un hommage rendu à notre Mère Nature, cette exposition a pour vocation de questionner l’humain sur son rôle dans la dramatique accélération de son anéantissement ; non seulement celui qui mêle la faune et la flore mais également celui-là même qui le touche directement dans sa chair et dans sa psyché. Un suicide à petit feu qui met à mal jour après jour la beauté du divin si bien développé par Spinoza et dont l’artiste Albrecht Dürer, près d’un siècle et demi avant lui, avait su créer de visu une image à travers une simple motte d’herbes sauvages déracinée et rendue paradoxalement immortelle par la maestria de son art de l’aquarelle. Les œuvres choisies ont pour vocation de sublimer cette nature, en la rendant tour à tour délicate, puissante ou menaçante mais aussi incongrue, inquiétante ou tout simplement belle.
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