Rudolf Stingel, né en 1956 en Italie, a fait de son médium de prédilection, la peinture – dont il repousse et redéfinit constamment les limites –, le sujet et le mode de son oeuvre. Conceptuelle et autoréflexive, sa démarche picturale interroge ainsi la mémoire et le temps, l’authenticité et la notion d’auteur. Partant alors d’une confrontation à des thèmes picturaux classiques, comme la vanité, il développe une multiplicité de variations de motifs, entre figuration et abstraction, allant de l’hyperréalisme à la monochromie : tableaux de métal coulé, modes d’emploi pour produire « un Stingel » (Instructions, 1989), ou espaces entièrement revêtus de tapis – abolissant par la même occasion les limites du cadre – sont constitutifs de son corpus. Toutes ses oeuvres, au-delà de leurs différences matérielles, ont ainsi pour point commun les traces picturales aléatoires qui apparaissent à leur surface, offrant une nouvelle synthèse entre design, arts décoratifs, peinture et installation.
Les œuvres de Stingel ont été exposées à la galerie Max Hetzler (2021), à la fondation Beyeler (2019), Wiener Secession (2012) et Neue Nationalgalerie, Berlin (2010). Certaines de ses productions ont été présentées à Palazzo Grassi au sein des expositions « Le monde vous appartient » (2011-12), « Mapping the Studio » (2009-11), « Sequence 1 » (2007) et « Where are We Going? » (2006) ainsi qu’à la Bourse de Commerce dans l’exposition « Ouverture » et dans « Une Seconde d’éternité » (2022).
Les œuvres de Stingel ont également été exposées à la Fondation Beyeler (2019), au Palazzo Grassi (2013), à la Wiener Secession (2012) et à la Neue Nationalgalerie de Berlin (2010).
