Le lever du jour (où l’on voit la peinture dévoiler la beauté)

2021
Tirage digital encres pigmentaires ultraChrome sur Hahnemühle Museum Etching 350g
60 x 80 cm
40 ex + 3 E.A. + 2 H.C.
Crédit photo de Gaëlle Deleflie

Édition de 40 exemplaires qui participe d’une collaboration entre les Éditions Dilecta et la Collection Pinault à l’occasion de l’ouverture du musée de la Bourse de Commerce – Pinault Collection en mai 2021.

Œuvre vendue sans cadre 
Si vous souhaitez un encadrement, merci de contacter chrismarie@editions-dilecta.com 

Né dans une famille de céramistes en 1936, Martial Raysse ne cesse, depuis plus de 60 ans, d’expérimenter. S’il se consacre principalement à la peinture à partir des années 1970, son travail pictural s’oriente vers des grandes compositions dans les années 1990, des peintures spectaculaires proposant des visions allégoriques de l’humanité. Martial Raysse fait de manière évidente référence à une tradition artistique, mais sa production picturale se caractérise également par l’invention d’une imagerie personnelle ancrée dans l’observation de son quotidien : les thèmes bucoliques croisent les nombreuses références mythologiques et littéraires.

Dans Le lever du jour (où l’on voit la peinture dévoiler la Beauté), la peinture est incarnée par une silhouette dans l’ombre dévoilant la beauté en lui ôtant son vêtement. Le corps nu et blanc, au centre de la composition, illuminé par la lumière du soleil, rappelle les carnations caractéristiques des portraits de Martial Raysse. À travers sa réflexion sur le visage, en tant que masque, il établit un parallèle avec la création artistique, sa dimension ironique et symbolique ainsi que ses dédoublements et ses déguisements permanents. L’édition limitée du même nom est un tirage jet d’encres pigmentaires ultraChrome et participe d’une collaboration entre les Éditions Dilecta et la Collection Pinault à l’occasion de l’ouverture du musée de la Bourse de Commerce – Pinault Collection en mai 2021.