Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau
Sigalit Landau

Cellule516, Better Place

Sigalit Landau
20,00 €
TTC

Quatre mois par an, pendant l’été, les résidents de la cellule dʼhabitation 516 de la Cité Radieuse Le Corbusier (Marseille) invitent un artiste de renommée internationale à prendre position avec ses œuvres dans ce lieu mythique de lʼarchitecture du XXe siècle. En 2015, c’est l’artiste israélienne Sigalit Landau qui a séjourné quelques jours dans la cellule.

Textes : Audrey Koulinsky (récit critique), Denis Lachaud (fiction)

Quatre mois par an, pendant l’été, les résidents de la cellule dʼhabitation 516 de la Cité Radieuse Le Corbusier (Marseille) invitent un artiste de renommée internationale à prendre position avec ses oeuvres dans ce lieu mythique de lʼarchitecture du xxe siècle. En 2015, c’est l artiste israëlienne Sigalit Landau qui a séjourné quelques jours dans la cellule. Libre d’interagir avec l’architecture, la charge intime et la fonction domestique de la cellule, l’artiste a pu s’approprier l’ensemble des espaces, modifier la disposition des meubles et des objets, les faire disparaître, les remplacer par d’autres, changer l’attribution des pièces, faire le vide par endroits, le plein par ailleurs, mais a eu pour contrainte de maintenir valides les fonctionnalités vitales des lieux qui demeurent habités pendant les 3 mois d’ouverture de ce centre d’art particulier. Elle a ensuite donné ses instructions quant au mode d’habitation / cohabitation avec les oeuvres installées.

Son intervention dans la cellule516, Sigalit Landau l’a intitulée « Better Place ». La référence à l’entreprise éponyme de véhicules électriques est immédiate : la compagnie israélienne Better Place voulait créer un monde meilleur, un monde libéré de sa dépendance aux produits pétroliers et à leur géopolitique. Plus largement, c’est la pertinence, la naïveté et le danger de penser le changement et le progrès à travers de grandes utopies, comme celles qui ont marqué les XXe et XXIe siècles, que met ici en cause Sigalit Landau. Parmi ces utopies, l’Unité d’Habitation Le Corbusier, en tant que projet d’habitat collectif conçu pour « adapter » l’homme moderne aux conditions de vie économiques et « machinistes » de l’après seconde guerre mondiale, fait figure de parangon. Aux solutions et idéologies totalisantes, Landau oppose des voies singulières et des voix de femmes : après le temps des utopies et de leur démesure, vient le temps d’un retour au récit, à la transmission et à l’intime… temps d’une refonte des mythes civilisateurs au coeur même du foyer. Dans la cellule516, Sigalit Landau prend ainsi position à travers un vaste ensemble d’oeuvres (sculptures, installations, vidéos, dessins…), certaines inédites, d’autres réactivées et ré-agencées spécifiquement pour le lieu et le contexte.
Audrey Koulinsky, commissaire de l’exposition

La collection « Les actes de la cellule516 » rend compte après chaque saison de ce qui s’est joué pour ses résidents permanents et temporaires : comment l’œuvre d’art impacte – c’est-à-dire fait varier – les déplacements et les habitudes corporelles quotidiennes au sein du logis, les pensées et le vécu subjectifs de ses résidents (permanents et temporaires), autrement dit, comment se (re)définit, dans ce contexte, la fonction « d’habiter », et simultanément la notion d’œuvre d’art. Ce troisième opus permet également de dresser le bilan des 3 années d’activité de ce centre d’art si particulier.

Nombre de pages
72 p. + dépliant
Dimensions
17 x 23 cm
Langue
français/anglais
Année de parution
2017
Graphisme
Grégoire Romanet
ISBN
9782373720464
  • Suivi personnalisé des commandes Suivi personnalisé des commandes
  • Expédition sur-mesure, assurée et suivie de vos œuvres Expédition sur-mesure, assurée et suivie de vos œuvres
  •  Devis et gestion de vos encadrements sur demande Devis et gestion de vos encadrements sur demande
Product added to wishlist